Jour 1
Ce matin, départ de Miramas, notre domicile. Six heures de route plus tard, nous voilà arrivés à notre première destination : Troyes.
Troyes se situe dans le départ de l’Aube et compte un peu plus de 60 000 habitants. Le centre historique a la forme d’un bouchon de champagne et conserve ses maisons à pans de bois et ses ruelles médiévales. Il est très agréable de s’y promener. Sans faire les musées, compter une bonne demie journée pour découvrir le centre.


Sur la grande place Alexandre-Israël, on trouve l’hôtel de ville. Au-dessus du porche, la devise révolutionnaire est restée sous sa forme initiale : « Liberté, Égalité, Fraternité ou la Mort ».

Notre promenade dans la ville, nous fait découvrir de très jolies maisons.




La ruelle des chats : ses maisons sont tellement rapprochées qu’un chat peut facilement sauter d’un toit à l’autre.



L’église Ste Madeleine : c’est la plus ancienne église de Troyes. L’intérieur est très beau.


Sur la porte, on trouve sur la gauche la salamandre, emblème de François 1er et sur la droite son monogramme « F ».

Et toujours, au fil des rues, de très belles maisons.

Et voici la cathédrale St Pierre et St Paul construite du 13ème au 17ème siècle.

Une plaque rappelle le passage de Jeanne d’Arc à Troyes, le 10 juillet 1429.

Difficile de venir à Troyes et de ne pas déguster la fameuse andouillette. Une bonne adresse : Le Tablier à côté de l’Hôtel de ville.

Nous finissons la journée par une dégustation de champagne au bar « Chez Philippe ». Nous avons goûté trois champagnes différents : un blanc de blanc (uniquement cépage Chardonnay) un blanc de noir (cépage pinot noir ou pinot meunier ou les deux assemblés) et un rosé.


Jour 2
Départ ce matin de Troyes, direction le Mont Aimé. Ce mont se retrouva en 1914 au cœur des batailles de la Marne.


Plusieurs petits sentiers de randonnées partent du parking.

Ensuite, nous avons pris la route touristique du Champagne qui passe à travers plusieurs petits villages et vignobles.


A Oger, nous avons fait un arrêt dans un domaine viticole : petite visite des installations et dégustation de plusieurs crus.


A l’entrée du village de Cramant on trouve une énorme bouteille de champagne.

Nous sommes arrivés à Epernay.

Nous avons marché le long de l’Avenue de Champagne. Cette avenue est inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2015. Dessous il y aurait plus de 110 km de caves et des dizaines de millions de bouteilles. Son surnom : « l’avenue la plus chère du monde ».




L’hôtel de ville et ses jardins sont magnifiques.


L’église Notre-Dame est le monument le plus haut de la ville avec son clocher de 77 mètres.

Le Portail Saint-Martin est le monument le plus ancien de la ville.

La journée ne pouvait se terminer avec une nouvelle dégustation de champagne, Domaine Collard Picard.

Jour 3
Ce matin, nous partons à la visite de la cave Moët et Chandon. Nous avions réservé la visite avec dégustation de deux cuvés : le Moët Impérial (qui représente 85 % de la production) et le Moët Impérial Rosé.


Moët et Chandon fait désormais partie du groupe LVMH et détient également Dom Perignon.

La visite commence par l’histoire de la famille Moët et Chandon puis on descend dans les caves pour une explication sur la vinification du champagne. Les caves sont longues de 28 km sur 3 étages. Napoléon y est venu.






Après la visite, il est l’heure de la dégustation.


Cet après-midi, petite randonnée entre les villages de Cuis et Cramant avec une jolie vue sur les vignobles.




Jour 4
Aujourd’hui, nous avions réservé la visite des caves Mercier (20 euros par personne). La visite comprend un parcours des caves en petit train ainsi qu’une dégustation de trois crus : le brut, le brut réserve et le brut rosé.

Dés l’entrée, on est impressionné par l’immense foudre (tonneau) en bois. Eugène Mercier, le fondateur de la maison Mercier, l’a fait construire pour l’exposition universelle de 1889.

La visite débute par un petit film racontant la création de la Maison Mercier puis on prend un ascenseur pour descendre 30 mètres plus bas. Au niveau des caves, nous montons dans un petit train qui nous mènera au travers des caves. Les explications sont faites au travers d’un audio guide. Très peu d’explications sur la fabrication du champagne par rapport à la visite chez Moët et Chandon.

Les caves sont longues de 18 km et de nombreux bas reliefs sont sculptés.


Et on finit bien entendu par la dégustation accompagnée d’un sommelier.

Ensuite nous avons repris la voiture pour une balade à travers la vallée de la Marne.

Nous sommes ici sur le terroir du cépage Pinot Meunier.
Arrêt à Châtillon-sur-Marne pour admirer la gigantesque statue (33 mètres) du pape Urbain II, enfant du pays qui prêcha la première croisade.

De là, on a une très belle vue sur la vallée.

Puis direction Dormans pour visiter le mémorial des Batailles de la Marne dont l’emplacement a été choisi par le Maréchal Foch.







Et on termine cette journée par un excellent repas à La Table Kobus à Epernay.

Jour 5
Ce matin, nous sommes partis à la visite de Châlons-en-Champagne, chef lieu de la Marne. Nous avons tout d’abord visité la Cathédrale St Étienne. Deux grands mariages y ont eu lieu : celui de Philippe d’Orléans et de la princesse Palatine et celui du Grand Dauphin avec Marie-Christine de Bavière.


Ensuite, nous avons visité l’Eglise Notre Dame en Vaux, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des églises des chemins de St Jacques de Compostelle.


La ville est jolie avec de belles maisons.


La Porte Ste Croix a été construite en 1769-1770 et dédiée à Marie-Antoinette à son arrivée en France.

Le Couvent Ste Marie est l’ancien couvent du 17ème de la congrégation Notre-Dame.

A 8 km à l’Est de Châlons-en-Champagne, se trouve la Basilique Notre-Dame de l’Epine. Elle est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de St Jacques de Compostelle.




A quelques kilomètres de là se trouve la butte des mitraillés, lieu où lors de la guerre de 39-45 des prisonniers ont été fusillés.


Ensuite direction Hautvillers : village classé 1er cru. Les trois cépages champenois y sont cultivés. C’est aussi ici que repose depuis 1715 Dom Perignon. Le long des ruelles, on trouve sur les murs des maisons des enseignes en fer forgé.


Difficile de venir ici et de ne pas se laisser tenter par la dégustation d’un verre de champagne Dom Perignon (compter tout de même 44 euros le verre).


Du village, un point de vue offre une vue magnifique sur la vallée.

Jour 6
Aujourd’hui petite journée car ce matin nous avons eu une très grosse pluie qui nous a empêché de nous balader.
Une fois les grosses intempéries passées, nous sommes retournés à Epernay pour visiter le Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale. Une visite très intéressante avec l’audioguide fourni avec le ticket d’entrée.





On termine la journée par une nouvelle dégustation de 5 champagnes chez un caviste.

Un très bon repas, ce soir, nous attendait au restaurant Why Not à Epernay.

Jour 7
Ce matin, nous débutons par une petite promenade dans le village d’Aÿ. Une célébrité de la ville est René Jules Lalique qui est né en 1860.

Après une petite montée, nous avons un beau point de vue sur la vallée.

Ensuite, nous rejoignons Mutigny pour réaliser le Sentier du Vigneron : une boucle d’un peu plus de 2 km au travers des vignes.


Au niveau de la mairie, possibilité de réaliser une petite dégustation de champagne.

Prochaine étape de la journée : l’observatoire du Mont Sinaï. Une petite marche de 10 minutes permet d’atteindre des blockhaus de la première guerre mondiale. C’est de cet endroit que les militaires français observaient les positions allemandes.


Pratiquement en face, se trouve le parking des Faux de Verzy. Cette forêt est peuplée d’arbres exceptionnels : une variété de hêtres aux rameaux et branches tortueux. Avec les feuilles, cela donne une impression de cloche.




Dernière visite de la journée : le Musée de la vigne – Phare de Verzenay. On peut monter en haut du phare, la vue à 360 degrés vaut le coup d’oeil. Le musée avec audio guide est intéressant également. On peut également, sur place, réaliser une dégustation de champagne. Le petit jardin est très agréable pour se poser un moment.


Jour 8
Journée consacrée à la visite de Reims.

On débute par la cathédrale Notre-Dame de Reims. Elle fait partie des plus grands édifices de l’art gothique. Trente Rois y ont été sacrés.







Sur la place devant la cathédrale, on trouve dans un coin une statue de Jeanne d’Arc. Elle assista ici au sacre de Charles VII en 1429.

La Porte du Chapitre fait partie des rares vestiges. Après la Première Guerre mondiale, elle a été démontée et reconstruite dans l’alignement de la rue.

Au centre de la Place Royale se trouve une statue de Louis XV en tenue d’empereur romain.

L’Hôtel Le Vergeur témoigne de l’ancien Reims. c’est désormais un musée.

L’Hôtel des Comtes de Champagne est un des rares vestiges de la Reims médiévale. Il est désormais la propriété des Champagnes Taittinger qui s’en servent pour organiser des événements.

L’Hôtel de ville

Le Cellier, ancien lieu de stockage des bouteilles de champagne pour la Maison Mumm. Aujourd’hui c’est une salle de spectacle.

En face des Halles du Boulingrin, nous trouvons un sympathique caviste où nous faisons une dégustation de champagne de producteurs indépendants.

Place de la République se trouve le monument aux morts.

Une longue promenade avec de nombreux espaces verts permet une balade agréable.



Place Drouet d’Erlon se trouve la fontaine Subé.

Nous avons eu la chance de terminer la journée par une soirée organisée par la Maison Ruinart pour découvrir leur nouvelle cuvée Blanc singulier





Jour 9
Ce matin, nous avons visité le Musée de la reddition. Le 7 mai a été signé à Reims la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cette signature a dû être tenue secrète pendant 24 heures afin de permettre aux troupes allemandes de se replier vers l’ouest afin d’éviter d’être prisonniers des soviétique.








Ensuit, nous avons enchaîné avec notre visite des caves et dégustation de champagne chez Veuve Clicquot. Nous avons payé 75 euros par personne pour la visite et la dégustation de quatre crus différents. La visite est très intéressante et retrace notamment la vie de la Veuve Clicquot. Les crayères sont impressionnantes.








Nous terminons la journée avec la visite de la basilique Saint-Remi. Elle est inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco. Nous avons eu la chance qu’une bénévole nous fasse la visite à l’intérieur.







Jour 10
Aujourd’hui, voyage historique dans la guerre de 14-18, et notamment le Chemin des Dames, terrain d’affrontement dès 1914.

Première étape : La Caverne du Dragon. Cette caverne fut successivement occupée par les troupes françaises et allemandes. A l’origine, c’est une carrière souterraine située à 14 mètres de profondeur, creusée au Moyen Âge. Près de 400 soldats y ont vécu pendant les quatre années de guerre. Pensez à prendre une veste car il fait 12 degrés dans la carrière avec une humidité à 80 %.




A la sortie de la caverne, se trouve un mémorial pour les tirailleurs sénégalais.

Ensuite nous avons parcouru le chemin des dames jusqu’au plateau de Californie en faisant différents arrêts.


Arrivés au plateau de Californie, une petite marche mène à un observatoire. De là, une vue dégagée s’offre à nous.


Puis direction l’ancien village de Craonne, totalement détruit pendant la guerre. Une petite balade permet d’imaginer le village d’antan.



Nous finissons le chemin des dames par le Monument des Chars d’Assaut.




Jour 11
Ce matin, direction le Fort de la Pompelle. Il s’agit d’un haut-lieu de la défense de Reims et de la première guerre mondiale. Ce musée comporte une collection importante de casques et d’uniformes.










Puis nous sommes partis pour Mailly Champagne. Sur le chemin, nous avons vu la nécropole nationale de Sillery. Près de 12 000 corps y sont enterrés.

Arrivés à Mailly Champagne, nous avons fait la balade du sentier géologique. Au départ du parking de la Salle des fêtes, le trajet est bien indiqué tout le long par de petits panneaux. La balade fait un peu plus de 4,5 km. Elle démarre dans les vignes et se termine dans la forêt.


A la coopérative de Mailly, nous avons réalisé une dégustation de champagne.

Jour 12
Aujourd’hui, petite journée tranquille avec une visite ce matin de notre dernière cave : la Maison Ruinart.

La visite coûte 75 euros par personne pour la visite guidée des caves et une dégustation de deux crus. La visite débute dans un petit salon privé avec des explications sur l’origine de la Maison Ruinart. Ensuite la visite continue dans les caves.
En bas des escaliers, lorsque l’on se retourne, on découvre la première affiche publicitaire de Ruinart qui fit scandale à l’époque. Une femme seule buvant du champagne !

Nous avons pu assister en direct à l’étape du dégorgement : moment où l’on extrait de la bouteille les levures. Celles ci par des mouvements répétés de la bouteille, sont ramenées au niveau du goulot puis trempées dans une solution à – 23 degrés. Il se forme alors un glaçon qui est ensuite expulsé en ouvrant la bouteille.

La visite s’est poursuivie dans les caves.


Après la visite des caves, c’était le moment de la dégustation. Nous avons pu déguster un blanc de blanc et son millésime Dom Ruinart et un rosé avec son millésime Dom Ruinart rosé.


Nous avons passé 2 nuits à la Chambre d’hôte La Bertonnerie en Champagne à Prunay. Le lieu et l’accueil était au top.

Jour 13
Fini le champagne, nous attaquons notre périple autour de la première guerre mondiale.
Notre premier arrêt de la journée est au monument américain du Blanc-Mont. Il fut érigé en 1937 pour honorer la mémoire des 70 000 soldats américains ayant combattu en Champagne lors de l’été 1918.



Du haut du monument, on a une vue sur la vallée et on peut voir des traces des anciennes tranchées.


Prochaine étape : le monument ossuaire de Navarin, « Aux Morts des Armées de Champagne ». Il fut inauguré en 1924. Il a pour vocation de commémorer le sacrifice des soldats lors de la Première Guerre Mondiale en Champagne.


Puis, à Suippes, nous avons visité le Centre d’Interprétation de la Marne 14-18 : riche collection d’images et de nombreux témoignages laissés par les soldats et les civils qui montrent toute l’intensité et l’horreur du conflit.

Dernière étape de la journée concernant la guerre 14-18 : la main de Massiges. Ce lieu doit son nom aux courbes de niveau qui dessinent sur le terrain et sur les cartes une main gauche.
D’anciennes tranchées ont été recreusées et reconstituées avec leurs créneaux, leurs abris et leurs réseaux de barbelés.





Pour notre dernière visite de la journée, on remonte encore un peu le temps avec le Centre historique Valmy 1792. La bataille de Valmy voit s’affronter deux mondes : d’un côté, la monarchie absolue incarnée par l’Autriche et la Prusse, de l’autre la liberté et l’égalité affirmées par la Révolution française.


Jour 14
Ce matin, départ de Sainte Menehould, sur les traces de la guerre 14-18. Nous entamons la route de la Haute-Chevauchée, route historique de l’Argonne. Ce secteur situé sur la ligne de crête a été le lieu de combats.

Le cimetière de la Forestière : ici reposent 220 poilus morts en Argonne. Il est fleuri d’hortensias bleus, blanc et roses.

Sur cette route, se trouve le ravin du Génie. Un musée en plein air pour découvrir un lieu de vie pour les soldats.




On trouve régulièrement dans la région des monuments en l’honneur des soldats disparus.

Ensuite, arrêt à Varennes-en-Argonne, pour voir l’endroit où Louis XVI et sa famille furent arrêtés en 1791 après avoir été reconnus à Ste-Menehould.


La rue, d’ailleurs, s’appelle maintenant la Rue Louis XVI !

Toujours à Varennes, on trouve le mémorial de l’Etat de Pennsylvanie. Ce monument honore la mémoire des soldats américains morts en Argonne en 1918.


Ensuite, nous nous sommes rendus à la butte Vauquois. La butte présente de nombreux cratères. Dessous il y a un énorme réseau de galeries souterraines où les soldats se sont battus à coups d’explosifs entre 1914 et 1918.




Nous avons repris la route direction la côte 304 : au cœur d’une forêt, un monument en forme d’obélisque rappelle le sacrifice des soldats français. De mars à avril 1916, un déluge de feu s’abat sur les lignes françaises. 120 coups d’obus à la minute.

Deuxième lieu de mémoire : le Mort-Homme. L’endroit fut tellement pilonné que cette côte a perdu 12 mètres entre 1914 et 1918.


Ensuite, nous avons visité la tranchée de Chattancourt. Dans un village quasi détruit en 1917 mais rebâti depuis, une association a reconstitué sur une centaine de mètres des tranchées. Une immersion intéressante dans la vie des tranchées.




Nous avons enchaîné avec la visite du fort de Douaumont. C’est le plus vaste de tous les forts de la ligne de défense autour de Verdun. La visite se fait avec un audio guide et dure environ 1 heure.






Nous terminons la journée avec la tranchée des Baïonnettes.

Jour 15
On débute la journée avec la visite du mémorial de Verdun. Un musée très intéressant et interactif.




Ensuite, direction le Fort de Vaux. Il est moins vaste et moins important que le fort de Douaumont. Entre le 9 mars et le 7 juin 1916, il a reçu en moyenne par jour près de 8 000 obus de gros calibre !





L’ossuaire de Douaumont : il fut construit entre 1920 et 1932 pour recueillir les restes des soldats non identifiés. Il est possible de monter au sommet de la tour de l’ossuaire avec un escalier de 204 marches.




La nécropole nationale de Douaumont : situé devant l’ossuaire, ce vaste cimetière accueille les tombes de près de 15 000 soldats.


Les villages détruits : 9 villages ont été détruits à 100 % entre 1914 et 1918. Ce sont des villages « Morts pour la France ».
Fleury-devant-Douaumont : de tous les villages détruits, c’est celui qui permet le mieux de comprendre ce qui s’est passé. Ce village a été pris et repris 16 fois entre le 23 juin et le 18 août 1916.






Deux autres villages détruits avec leur monument : Ornes et Bezonvaux.


Jour 16
Dernière visite à Verdun : la citadelle souterraine. La citadelle pouvait abriter au départ 2 000 hommes, une vraie ville souterraine, capable de vivre en autonomie. Les sous-sols abritent un réseau de galeries souterraines aménagées et animées. La visite dure environ 30 minutes. On se balade dans une sorte de wagonnet équipé d’un casque de réalité augmentée. Attention il fait très froid pendant la visite ! Honnêtement ce n’est pas la visite la plus intéressante que nous ayons faite.



Ensuite, nous avons attaqué notre descente vers le Sud en empruntant La Voie Sacrée. C’est la seule route nationale de France à ne pas être désignée par un numéro. Elle commence à Bar-le-Duc et se termine 55 km plus loin à Verdun. Chaque kilomètre de cette route, qui a joué un rôle primordial pendant la Première Guerre mondiale, est marqué d’une borne blanche et rouge, surmontée d’une sculpture en bronze représentant un casque de poilu.



Sur la descente vers Beaune, nous avons fait un arrêt à Colombey les Deux Églises. C’est ici que le Général de Gaulle avait établi sa résidence secondaire. Il y est également enterré. Une croix de Lorraine est visible sur une butte, symbole de la France libre.


Jour 17
Nous voici à Beaune pour notre avant dernière étape. Nous en avons donc profité pour visiter l’hôtel-Dieu : beau témoignage de l’architecture du Moyen Âge. Cet hôpital fut créé en 1443 et fonctionna jusqu’en 1971. Les derniers malades partirent en 1984.






Jour 18
Et voilà, dernière étape de notre périple : Lyon. Nous n’avons pas visité mais nous nous sommes baladés une après-midi dans les rues pour découvrir un peu la ville.






Jour 19
Et nous voilà de retour à la maison. Un beau voyage de terminé : gastronomie, champagnes, histoires … Et voilà, en photo notre butin !

The End
